Futures mamans : attention à ce que vous mangez ! (Actu)
Tout le monde sait que l’alimentation des femmes enceintes aura nécessairement une influence sur leur futur bébé, à plus ou moins long terme.
Si leur alimentation est déséquilibrée ou trop riche (trop gras et trop sucré), leur futur bébé en subira nécessairement les conséquences, en développant des pathologies comme du diabète, des cardiopathologies, une asymétrie des organes , mais aussi un déficit d’attention et de l’hyperactivité.
De plus, manger trop gras et trop sucré, peut entraîner un diabète gestationnel, qui fera grossir le bébé, d’où les risque d’un accouchement difficile.
Si vous ajoutez à cela la consommation de pesticides – donc d’alimentation non bio -, les risques pour les bébés et futurs adultes sont nombreux et variés !
Les pesticides qui sont des perturbateurs endocriniens qui entraînent des risques de malformation du fœtus (retard du développement cérébral, retard de croissance et risque de leucémie), des stérilités de plus en plus nombreuses et qui sautent de génération, de la sexualisation précoce chez les filles, des cancers, des malformations à la naissance comme l’absence d’un bras ou d’une main, etc.
Donc, si vous êtes enceinte, vous devez surveiller votre alimentation, mais aussi éviter de vous exposer aux pesticides et autres produits industriels que vous pourriez toucher ou inhaler.
Toutefois, votre alimentation doit rester équilibrée, saine et, surtout, vous devez manger suffisamment.
La malnutrition et les carences sont également dangereuses pour votre futur bébé.
Une étude de l’Inserm, du 25 octobre 2018, vient de montrer qu’une alimentation maternelle déséquilibrée affecte le système digestif de la descendance.
“En étudiant le lien entre malnutrition périnatale et système digestif chez le rat, une équipe de chercheurs de l’Inserm en collaboration avec l’Inra et l’Université et CHU de Nantes a découvert des anomalies fonctionnelles digestives chez les ratons et une réponse inadaptée au stress.”
“Une carence en protéines chez la femelle en gestation est associée à des anomalies digestives durables pour la descendance.”
Ces constatations effectuées chez les rats sont transposables chez les humains.
En donnant moins de protéines aux rates, les chercheurs ont constaté que le transit allait plus vite, que la perméabilité des intestins (capacité de passage des nutriments et autres molécules à travers la paroi intestinale vers la circulation sanguine) était en augmentation et que les hormones du stress étaient élevées.
Toutefois, une fois exposé à un stress, les ratons répondent mal à la situation : ils sont comme insensibles. Leur transit n’augmente pas. Ainsi, en cas de stress les ratons carencés ne parviennent pas à éliminer les déchets et les toxines provoqués par le stress. D’où les risques de stress oxydatif, à l’origine du vieillissement prématuré des cellules et de cancers, notamment.
La malnutrition, notamment une carence en protéines, serait donc à l’origine de futures pathologies graves à l’âge adulte.
L’article ne dit pas de quelles protéines il s’agit. Je suppose qu’il s’agit de protéines animales !
De là, à penser que les femmes enceintes végétariennes ou Vegan font courir des risques importants à leur futur bébé, il n’y a qu’un pas, que je ne saurais franchir…
J’ose fortement espérer que les protéines végétales peuvent entrer en ligne de compte…
Quoiqu’il en soit, si vous êtes enceinte, ne mangez pas trop et mangez suffisamment. Trouvez votre juste équilibre pour que votre futur bébé entre dans la vie en pleine santé et la poursuit en meilleure forme possible !
C’est la chose la plus importante, après l’amour, que vous puissiez lui offrir…