Comment combattre les OGM ? – 5 actions possibles
Les OGM sont néfastes pour l’Homme et l’Environnement. Malheureusement, ils sont en train d’envahir le Monde.
Face aux géants de l’industrie chimique, comme Monsanto, SANOFI, NOVARTIS ou AstraZeneca, grands fabricants d’OGM, il paraît difficile, voire illusoire, de lutter.
Alors, que doit-on faire ?
Baisser les bras ?
Ou dire simplement : “Beurk, ce n’est pas bien, Monsanto est un méchant !”
Ou, essayer d’agir ?
A notre petit niveau, il est possible de résister.
Voici 5 actions que vous pouvez, facilement, entreprendre.
1) Dénoncez !
Si vous le pouvez, n’arrêtez pas de dénoncer les OGM. Partagez les informations que vous avez en votre possession.
Pourquoi ne pas commencer par diffuser le livre ou le DVD de Marie-Dominique Robin, Le Monde selon Monsanto, très instructif et très pédagogique sur cette firme qui est en train d’empoisonner la Planète ?
Vous pouvez également participer aux manifestations qui sont organisées régulièrement.
Il y en a eu récemment (le samedi 12 octobre 2013), partout dans le monde.
2) Mangez exclusivement bio (un moindre mal)
Attention, l’Union européenne, en 2007, a autorisé la présence de résidus d’OGM (0,9%) dans les produits bios.
Certains Labels bios, comme Demeter, sont plus stricts et refusent la présence d’OGM.
Toutefois, les techniques actuelles ne permettent pas de détecter des traces d’OGM en deçà de 0,01 % !
Même si bio ne signifie absence totale d’OGM, les produits AB paraissent largement moins contaminés.
3) Lisez bien les étiquettes
Pas toujours facile de repérer les OGM dans les produits que vous achetez.
Un produit industriel contient de nombreux ingrédients, issus de différentes sources.
C’est pour cette raison que Greenpeace a lancé un Guide des produits avec ou sans OGM, très pratique et très facile d’utilisation.
Il vous suffit alors de boycotter les produits avec OGM.
4) Cultivez votre potager et privilégiez le Fait maison
Pour éviter de devoir lire les étiquettes des produits des supermarchés, rien de tel que de produire ses propres aliments et de les cuisiner, en incluant des éléments bios les moins transformés possibles.
Certes, vous aurez peut-être quelques traces infimes d’OGM, mais ce seront vraiment des résidus…
5) Ne baissez pas les bras et ne dites pas “à quoi bon ?”
L’ “aquoibonnisme”, cher à Gainsbourg, n’a pas lieu d’être dans un monde où l’argent et le commerce dominent tout.
Vous allez vous sentir seul parfois, mais continuez à résister. Vous finirez par être entendu par 1 personne, puis 2, puis 3, etc.
Et, petit à petit, votre action du départ prendra de plus grande proportion.
En tant que consommateur, vous avez le pouvoir de dire NON !
Voilà donc quelques actions que vous pouvez mener pour combattre les OGM. Si chacun fait sa part, comme le colibri, il pourra être possible de changer les choses !
N’oubliez pas non plus que l’indignation doit s’accompagner de l’action !